Ah Dieu ! Que la guerre (monétariste) est jolie

Ce bon vieux Greenspan l’avait bien prédit : après lui, ce sera l’âge des turbulences… c’est-à-dire celles de la guerre monétariste menée par le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke qui utilise en fait les mêmes façons de procéder que celles de son prédécesseur : les gens de la Fed laissent faire les marchés sur lesquels se forme peu à peu une bulle du fait qu’un problème y a été mal résolu.

Comme les opérateurs américains sur les marchés sont très influents et très puissants, les gens de la Fed ne les attaquent jamais en position de faiblesse : ils laissent enfler cette bulle et la font éclater de telle façon que les auteurs de cette bulle se trouvent à leur tour dans une telle position de faiblesse qu’ils sont incapables de s’opposer à la puissance publique qui peut alors imposer ses règles pour que le jeu économique puisse fonctionner de nouveau normalement.

Ainsi en a-t-il été de la bulle internet par exemple, Alan Greenspan imposant alors quelques modifications comptables pour qu’elle ne se reproduise pas, comme l’impossibilité d’amortir les survaleurs sur une longue période et l’obligation de comptabiliser les stock-options en charges.

L’action de B-2 s’inscrit dans le cadre d’une politique plus vaste dont le but final est d’assurer la pérennité du leadership de l’Amérique sur le monde libre car elle pouvait être menacée par les Européens.

En effet, la productivité et l’inventivité de beaucoup d’entreprises européennes (et la qualité de leurs produits) sont supérieures à celles des Etats-Unis dans un certain nombre de secteurs, comme le montre par exemple l’excédent de la balance commerciale allemande, ce qui constituait un danger potentiel à terme pour les Américains.
Il leur fallait alors trouver le moyen d’affaiblir durablement l’Europe comme ils ont affaibli précédemment le Japon dont beaucoup d’entreprises constituaient une menace pour leurs intérêts.

Pour cela, il leur suffit de laisser faire les dirigeants de ces pays concurrents, qui par manque de culture monétariste, laissent se développer des bulles monétaires létales à terme (en M3-M2 pour le Japon) et leur corollaire : un surendettement, essentiellement public.

Les dirigeants américains les plus influents avaient déjà poussé plus ou moins discrètement leurs homologues européens à la faute en les encourageant à adopter une monnaie unique censée faire concurrence à la suprématie du dollar (US$).
Les Européens viscéralement anti-Américains sont tombés facilement dans ce piège. Par la suite, de l’argent non gagné a été distribué en masse dans la zone euro (en M1 au point de représenter la moitié du PIB).

Ensuite, Alan Greenspan puis B-2 ont laissé faire les dirigeants des grandes banques (américaines et européennes) qui ne respectaient plus les règles de bonne gestion prudentielle (un leverage inférieur à 12,5 correspondant à un ratio Tier 1 supérieur à 8 %).

B-2 et ses acolytes ont fait éclater cette bulle (en M3-M2) et fait tomber la banque des frères Lehman au bon moment et ils ont remis le secteur bancaire dans le bon ordre (en faisant respecter la règle de ce bon vieux Greenspan d’un leverage inférieur à 10), ce qui a été le point de départ des grandes turbulences qui ont révélé l’étendue du désastre en Europe avec des banques et des Etats surendettés.

Au lieu de résoudre rapidement les problèmes posés, en faisant éclater au plus tôt l’euro-système de façon plus ou moins bien contrôlée et en obligeant les grandes banques à respecter les règles prudentielles d’endettement avec un leverage inférieur à 10, les dirigeants européens les aggravent en faisant tout pour retarder les échéances inéluctables.

Cette guerre monétariste fera moins de morts qu’une guerre disons normale, mais elle créera des désordres considérables. La fin de l’arrimage du peso argentin au dollar des Etats-Unis a été suivie de grands désordres mais l’Argentine est un tout petit pays par rapport à la zone euro.

Milton Friedman et tous les monétaristes ont toujours bien prédit l’échec de cette monnaie unique contre nature qu’est l’euro, mais ils en ont largement sous-estimé les conséquences, surtout avec des big banks too big to fail.

Ces sombres perspectives paralysent les marchés et créent une crise larvée qui ne profite qu’aux Américains (du Nord) en maintenant une croissance proche de son potentiel optimal sans inflation.

Tout est simple.

25 réflexions sur “Ah Dieu ! Que la guerre (monétariste) est jolie”

  1. Le rapport du CS publié hier sur les exportations des PME suisses faisait mention d’une croissance (observée pour le 3ème trimestre et prévu pour le 4) des exportations des PME suisses vers l’Allemagne, les nord-américains et l’Asie. L’Europe, elle, ils n’y voient plus la moindre croissance, bien au contraire !

    -> Confirmation que l’économie US tourne !

    Le livre beige publié hier faisait encore une fois mention d’un point très important (malheureusement que trop rarement relever par les médias), c’est la difficulté pour les employeurs US a mettre la main sur les personnes qualifiés (conséquence de la découverte des propriétés presque magique du silicium 🙂 ). L?économie US va bien! Mais l’économie US n’a plus besoin de personnel peu qualifié (il y a les chinois pour ça) ! Dommage que la technologie va parfois trop vite pour l’éducation…

    -> Nouvelle confirmation que l’économie US tourne !

    Vous le dites, Friedman prédisait l’échec de la monnaie unique! Un point de vu parfaitement logique pour un libéral ! Mais quelle était sa position sur la libéralisation des monnaies ?

  2. Bonjour,

    Vos billets de synthèse sont un régal. Je crois que, lentement mais sûrement, de plus en plus d’industriels (du moins, ceux que je fréquente et qui sont essentiellement à la tête de PME) prennent conscience du piège mortel dans lequel les incompétents qui nous dirigent nous ont faits tomber. Sauf effectivement à sortir, et le plus rapidement possible, de l’euro, je vois mal la situation s’améliorer. Quant à l’Europe, elle reste encore pour longtemps un vœu pieu, le triste épisode de la fusion avortée d’EADS et de BEA est là pour le montrer (http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Fusion-EADS-BAE-un-echec-politique_a788.html). L’aveuglement des dirigeants européens est proprement stupéfiant et restera un beau sujet d’étude pour les historiens futurs. Les américains jouent bien leur jeu, pas nous.

    Bonne journée

  3. Jeudi 11 octobre 2012 :

    La France dans un « état de faillite aggravée » selon la porte-parole du gouvernement.

    PARIS – Sans considérer l’impact potentiel de ses propos auprès des agences de notation, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a aujourd’hui déclaré que la France était dans un « état de faillite agravée ».

    Mme Najat Vallaud-Belkacem répliquait aujourd’hui à François Fillon, qui a accusé le président François Hollande « d’amateurisme », en le renvoyant au bilan de son action gouvernementale.

    « M. Fillon est-il vraiment le mieux placé pour donner des leçons, lui qui a commencé son mandat de Premier ministre à la tête d’un Etat en faillite et l’a laissé en état de faillite aggravée ? », a déclaré à l’AFP Najat Vallaud-Belkacem.

    Suite à ces propos, certains commentateurs ne manquent pas de souligner qu’il est difficile de défendre avec crédibilité la note AAA de la France tout en déclarant que celle-ci est dans un état de faillite aggravée.

    http://www.romandie.com/news/n/La_France_dans_un__t_de_faillite_aggrav_selon_la_porte_parole_du_gouvernement_RP_111020121130-20-257450.asp

    1. Je suis affligé. Il y a quelques temps, pour défendre mollement les propos optimistes de NS, Baroin et de Lagarde, j’expliquais que c’était le travail du capitaine de tenir des propos optimistes au milieu de la tempête même si il prépare le pire en toute discrétion afin de préserver le moral et d’éviter une panique prématurée. Je constate avec dépit que nos nouveaux gouvernants n’ont pas même pas conscience de leurs nouvelles responsabilités … Ils continuent à faire de la pure politique et en restant au niveau théorique et idéologique comme quand ils étaient dans l’opposition …

      1. @ Dérès. Vous êtes seulement affligé ?.
        Je pense que vous n’avez pas saisi l’ampleur de la catastrophe dans laquelle nous sommes en écrivant celà.
        Nous ne traversons pas une tempête !, comme vous dites.
        Nous sommes à bord du €Titanic ! et il a déjà frappé l’iceberg !!!. Maintenant il prend le temps de ….. couler ! par voies d’eau de toutes parts !, comme tout gros navire qui se respecte !.

        €Titanic met beaucoup de temps à couler. C’est tout ce temps qui permet de dire au Capitaine « n’ayez pas peur, nous gérons ! « . Et c’est tout ce temps qui rend les imbéciles heureux voyageurs optimistes. Celà évite effectivement les paniques à bord !.

        Alors les beaux discours du Capitaine et de son équipage pour me rassurer, alors qu’ils ont fait moult erreurs de manoeuvre, je m’en bats les mouilles !, j’ai conscience que je vais mourir !!.
        Les canots de sauvetage ?……….pfutt !, déjà pris d’assaut par ceux là même qui ont manoeuvré le navire !. Ils sont déjà sur la terre ferme et donnent des conférences en se faisant payer à prix d’or !. Le Capitaine en second ?, d’origine hollandaise ?, a été laissé à bord pour la suite des « opérations de sauvetage » !!!!.
        Bien cordialement.

  4. Article remarquable : technique, argumenté, pédagogique, simple car « tout est simple »… Monsieur Chevallier, j’espère ne pas vous heurter en déclarant que votre site et votre action me semblent d’intérêt publique. Que font nos ministres, économistes et chefs d’entreprise ? Lisent-ils votre site ? Au regard de certains pseudo, je pense que oui 🙂

  5. Je vous confirme la lecture et précise qu’un chef d’entreprise ne fait que subir et respecter la machine à fabriquer des lois .
    En france, cette machine à légifèrer atteint un niveau complexe, d’abondance qui freine la compétitivité Internationnal .
    Le gouvernement fait des discours sur la croissance et nous chef d’entreprise française nous devons avancer la fleur au fusil.
    Pour imager: j’ai l’impression que l’état me regarde conduire en montee une peugeot 504 en marche arrière, avec des pneus lisse et un coffre de toit chargés de taxes.
    Aujourd’hui le gouvernement rajoute des péages et des flash autaumatiques, il rêve en pensant que l’on va faire des excès de vitesse…. Il vont se retrouver sans le sou et toutes leur prévision de hausse de taxe prévu s’avérera insuffisante.

  6. Est ce qu’une sortie des PIGS de la zone euro aurait pour effet de raffermir l’euro par rapport au dollar, et autres monnaies mondiales ? Une zone euro restreint à son maillon fort (Allemagne, Pays-Bas, Finlande, Autriche, d’autres volontaires?) pourrait/devrait générer une monnaie forte non ?

    Le pari de la BNS d’acheter les bonis allemands à 1-3ans ne serait plus si ridicule que ça…
    (Je ne connais pas la part des bon français dans ces achats d’obligations, qqn à une idée de leur répartition?)

    Le soucis, c’est peut-être bien le timing. Si la zone euro tarde à éclater, l’Allemagne risque bien de se faire dépouiller et se transformer elle aussi en PIGS…et là, on rigolera moins!

    ça tient la route ?

    1. Olivier Delamarche fait beaucoup de bruit, il « passe bien » à la télé parce que son discours détonne, mais les performances de sa société de gestion sont nullissimes ^_^

      Et puis il n’a aucune approche monétariste : pour lui, QE3 = destruction de l’économie américaine. Sur ce seul point-là, quand on voit le gigantesque écart de point de vue entre Mr Chevallier et Olivier Delamarche, je pense qu’il verse dans la catégorie des idiots nuisibles, si populaires sur ce blog ! ^_^

  7. Quelqu’un peut-il m’expliquer malgré tout ceci, comment se fait-il que l’euro en tant que devise reste aussi forte par rapport aux autres monnaies? C’est vraiment étrange?

  8. @Daniel:
    L’euro n’est au final, pas réellement un monnaie avec une liberté des changes, et un flottant.
    Car personne ne peut vraiment apprécier sa valeur !!!
    C’est simple pourtant ! Une monnaie pour plusieurs pays, ayant des déséquilibres différents, des gestions différentes, des économies différentes, des législations différentes, comment voulez vous réellement apprécier cette monnaie?
    Actuellement l’euro s’apprécie encore car comme pour les banques beaucoup le considère comme Too big too fail, mais c’est un doux rêve.
    Tout le monde s’accommode d’un euro sur ces niveaux et surtout les US.
    Reste une question en suspens: Si l’on considère que les US ont pris le dessus dans la guerre monétariste, on peut largement penser que ce sont eux, qui, au final peuvent décider de l’implosion ou non, de l’euro.

    La BNS a oublié d’ailleurs le principe selon lequel, ne pas laisser flotter sa monnaie est un élément bien plus grave de conséquences (létales comme dirait Mr Chevalier) à MT . On a passé une couche de verni sur la rouille, quand ca va craquer, ce ne sera pas beau à voir en Europe.

  9. @ Magaja

    Il en résulte une euro moyen qui ne satisfait en fait personne ; il est trp fort pour les PIGGSF et trop faible pour les pays nordique.c’est un problème !

    1. Billet très intéressant en effet !

      Comme le disait Greenspan joliment, le plus gros défi pour une banque centrale, ce n’est pas de juguler l’inflation (ça, on sait comment faire, cf. Vocler!). Le plus grand défi pour une banque centrale, c’est de garder son indépendance du gouvernement ! Et ça, c’est plus compliqué…

  10. Prix Nobel de la paix 2012 : l’Union Européenne.

    Prix Nobel de chimie 2012 : Alfred Nobel, inventeur de la dynamite, car l’Union Européenne va exploser.

    Prix Nobel de physique 2012 : Edward John Smith, commandant du Titanic, pour ses travaux sur la mécanique des fluides.

    Prix Nobel de médecine 2012 : la BCE, car la BCE a guéri la Grèce.

    Prix Nobel de littérature 2012 : Herman Van Rompuy, pour l’ensemble de son oeuvre :

    http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2010-04-15/van-rompuy-presente-son-recueil-de-haikus-764586.php.

  11. Bonjour,

    Une question pour tout le monde sur un point qui n’est pas encore complètement clair pour moi : le niveau exceptionnellement bas des taux d’intérêt US s’explique-t-il entièrement par cette situation de guerre monétaire ? En gros, il s’agit essentiellement de préserver la parité actuelle du dollar contre l’euro pour affaiblir les Européens ? C’est bien cela ?

    Merci à ceux qui voudront bien me répondre.

    1. @ Darley,
      Prenez le temps de lire, ou relire à tête reposée, ce qu’écrit JP dans ce billet détaillé. Au besoin, faites comme moi, imprimez l’étude pour la relire sur papier.
      Et surtout ! reprenez dans « Rubriques », en haut à gauche : – Masse monétaire libre, et – Monétarisme . Quand vous relirez ces études plus anciennes, n’oubliez pas de cliquer en fin d’étude sur les liens qu’indique JP ; ces liens vous ramèneront à des études encore plus anciennes en rapport avec le sujet traité ( au moins jusqu’à 2007 ! ).
      Ainsi, on suit le fil des évènements sur au moins 5 ans !.
      Avec le recul sur ce qu’il s’est passé, c’est plus facile de comprendre ce qu’il est advenu par la suite, forcément puisque c’est le passé !. Ainsi vous comprendrez qu’à une époque, les Us ont fait de grosses bêtises, qu’ils ont aggravé en maintenant des taux élevés. Depuis, ils ont corrigé le tir !, les concernant, et en reviennent au respect des Fondamentaux, ce qui leur permet d’assainir leur situation ( même si ce n’est effectivement pas franchement le paradis pour beaucoup d’entre eux ! -je pense au Peuple Us en disant çà- ).

      En Europe, on n’a tiré aucune leçon du séisme de 2007-2008 dont l’épicentre est parti des Us. Dès cette époque nous aurions du rectifier nous aussi notre tir pour en revenir aux Fondamentaux ( à la raison ! ). Mais on a continué à se tirer des balles dans les pieds avec une monnaie commune stupide qui ne repose sur rien d’harmonieux économiquement, et avec en plus des dettes ubuesques que l’on ne peut pas résorber avec une croissance quasi nulle.

      Maintenant, cher Darley, vous ne vous imaginez tout de même pas que les Us vont voler à notre secours !, alors que l’Europe et sa monnaie € ont été inventées pour les contrer !.
      Ils n’ont même pas besoin de nous couler !, on s’est coulé tout seul !!. Notre propre affaiblissement, par nos €uro politiques de bêtises dantesques obstinées, leur permet de se redresser eux !, et de garder ainsi leur légendaire suprématie.

      Lisez aussi le billet de Mr Caccomo ( voir lien ci-dessus que j’ai communiqué dans nos échanges concernant ce billet ).

      Bien cordialement.

  12. Cela me fait penser que si la France pratique le moteur à explosions (sociales) et avance, comme cela, cahin-caha, la FED a découvert aussi un autre type de moteur à explosions (économiques), et semble mieux y gagner.

  13. @Darley Même si les taux des bonds ont leur importance ce n’est pas l’élément essentiel à regarder dans un combat monétariste. Ce sont les spreads les éléments reflétant le mieux la dynamique des bonds du trésor.

    La spécificité des treasuries est liée au fait que le dollard est une monnaie de réserve et d’échange international.

    La question que l’on peut se poser sur le dollar est la suivante:
    Est ce que les autres banques centrales ont une culture monétariste équivalente à celle des US pour comprendre les mouvements actuels?
    Car dans le cas contraire, et là je pense que c’est un élément à prendre à compte, les US pourraient souffrir de la bêtise des autres banquiers centraux.
    Quand le FMI parle de seuil de guerre, et dieux sait que le FMI dit des bêtises, je traduirai volontiers cela par:
    « quoi qu’il en soit, si vous comptez faire chuter le dollars, les US sont prêt à aller jusqu’à la guerre pour préserver la valeur de leur monnaie car ils savent l’importance que cela représente ».
    1er budget militaire mondial….

    L’euro à sa juste valeur devrait actuellement se trouver aux environs de 1.12/1.2 c’était plié graphiquement.
    Les pseudos dires, et les pseudos interventions virtuelles de la BCE modifient la donne, ainsi que le bombardier furtif, qui sait quoi faire pour éviter cela.

    Regardez l’exemple du Japon qui est un meilleur exemple que celui de l’euro car sa monnaie devrait refléter son économie par rapport à celle d’autre pays sur les paires de devise les concernant. Mais le Yen est également une monnaie de réserve, mais pour laquelle les banquiers centraux et économistes de ce pays ont fait de telles erreurs de gestion que la situation est maintenant irrattrapable, et toute politique monétaire mise en place est vouée à l’échec.
    A la dernière réunion de la banque centrale du japon, le gouvernement a envoyé ses émissaires… est ce normal? Non certainement pas.

    La banque centrale australienne vient de baisser, à la grande surprise selon les médias, ses taux. Mais si cela surprend les médias, je ne vois pas pourquoi. Il agissent et c’est bien.

    Les parités de l’euro ne sont pas du tout à prendre en compte macro économiquement.

    Dans le cadre d’une crise internationale, car l’europe réussit par sa crise, à toucher tous les pays, les US sont ceux, qui, monétairement parlant, appliquent les meilleures solutions, et gèrent au mieux la crise.
    Donc mise à part si sur Mars il existe des bonds, je ne vois pas ou mettre l’argent ailleurs que dans des treasuries.
    Les US arrivent pour le moment à conserver la croissance dans leur pays, tout en maintenant des taux bas, grâce à cela, sur leurs treasuries.
    Il est certain que ce ne sont pas que les US qui mettent à mal l’euro en le faisant monter en parité, mais surtout l’incompétence des leaders européens.
    Car, on connait tous les conséquences des politiques qui se mêlent du monétarisme…. c’est la caca, la catastrophe ….
    Une monnaie en danger est d’abord une monnaie qui ne joue plus son rôle pour l’économie avant d’exploser.

    Comme le dit Mr Chevalier, tout va toujours bien avant un Tsunami, et le ciel est en général bien bleu…

Répondre à BA Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.