Bund : toujours plus bas !

Les rendements du Bund ont largement battu aujourd’hui leur record historique du plus bas à 1,6390 % en fin de séance européenne, données Bloomberg,

Document 1 :

Les bons spéculateurs, ceux qui voient juste et loin, réfugient leurs capitaux sur les bons bons de Trésors, ceux d’Helvétie, d’Allemagne et des États-Unis (respectivement),

Document 2 :

Les capitaux fuient ces cochons de pays du Club Med : les écarts se creusent entre les rendements de leurs mauvais bons à 10 ans du Trésor et ceux du Bund,

Document 3 :

L’écart entre les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français et ceux du Bund a bondi à 82,5 % en fin de séance,

Document 4 :

Les centaines de milliards d’euros, et le millier de milliards de la BCE, n’auront servi qu’à retarder l’€ffondrement, dont celui de la Grèce,

Document 5 :

Les personnes qui auraient raté la réduction de… 69 % sur les croisières Costa en Grèce juste avant son défaut de paiement sur les CDS peuvent encore se rattraper avec 70 % de réduction politiquement correcte,

Document 6 :

Elles peuvent assister en direct à l’€ffondrement historique dans le berceau de la civilisation occidentale, ou en profiter juste après, ou juste avant, car si l’avenir est par définition incertain, l’€ffondrement est certain, seule sa date précise est inconnue.

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16 réflexions sur “Bund : toujours plus bas !”

  1. Salut JP
    serait-il possible que les banques laissent monter les taux d’emprunt des états volontairement pour pouvoir placer leurs € à 1 % à meilleur taux ??
    Merci de votre réponse

  2. Ca s’accélère depuis plusieurs jours. Les marchés ont un leur train d’avance sur les agences de notation, les politiques en ont plusieurs de retard. Le CAC baisse, Bayrou aussi. Les taux français montent, Mélenchon aussi. Le 3ème tour va être terrible, Le Pen sent les choses venir et en remet une couche contre l’Euro…

    Ce pays va être ingouvernable dans les mois qui viennent, Mélenchon va embarquer des millions de français dans un 3ème tour dans la rue dans sa rhétorique contre le néo-libéralisme.

    Il va y avoir du sport, De Gaulle avait raison, les français sont des veaux et l’école ne les ai pas aidés depuis 50 ans à comprendre les grands enjeux du monde ni les théories autre que keynésiennes…

    Ce pays est foutu

  3. Mardi 10 avril 2012 :

    Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Italie et de l’Espagne à rembourser leurs dettes.

    Conséquence : depuis un mois, les taux de l’Italie et les taux de l’Espagne sont en très forte hausse.

    Après la Grèce, l’Italie et l’Espagne sont en train de couler au fond de la Mer Méditerranée : elles entraînent avec elles toutes les Bourses européennes vers le fond de la mer.

    Bilan de la journée pour les Bourses européennes :

    Italie : – 4.98%
    Espagne : – 2.96%
    Pays-Bas : – 2.86%
    France : – 3.08%
    Norvège : – 3.08%
    Pologne : – 1.64%
    Allemagne : – 2.49%
    Belgique : – 1.77%
    Royaume Uni : – 2.24%
    Suisse : – 1.66%

    http://www.youtube.com/watch?v=Q8CadIi00U4&feature=related

  4. et comme bonne nouvelles :

    à 19h sur c+ le président du pouvoir d’achat répète que la crise est finie.
    tandis qu’ au 20h de France Attali dit que les taux de la France vont monter dès le 6 Mai.

    voyons qui a sait de quoi il parle et qui est l’idiot du village …

    la france sera dégradée vendredi 13 (dans 3 jours)
    les futurs vendeurs de MATIF vont s’approvisionner en dette française la semaine prochaine donc les taux vont baisser malgré la dégradation
    notre histrion va en profiter pour se déclarer génie du millénaire, encore plus doué que les génies de natixis
    Et donc les gens ayant provisionné dette française vont vendre en MATIF 20 fois le volume de dettes précédemment provisionné…

    donc c’est Attali (pour une fois) qui sait de quoi il parle et…. l’autre qui est l’idiot du village..

  5. L’attaque contre le franc Suisse n’est-t-elle pas le prémisse de l’éclatement de l’Euro,une sorte de test avant le grand jour?

  6. Mercredi 11 avril 2012 :

    Espagne : baisse de la production : – 5,1 % sur un an.

    La production industrielle espagnole a accru son repli au mois de février, avec une baisse de 5,1% sur un an, selon les chiffres publiés mercredi par l’Institut national de la statistique (Ine).

    Cet indicateur, calculé en données corrigées des variations saisonnières (CVS), avait débuté l’année 2012 dans le rouge, en plongeant en janvier de -4,3%, un chiffre révisé à la baisse mercredi (-4,2% annoncé auparavant), sur un an, précise l’Ine dans un communiqué.

    En février, le recul a été particulièrement marqué dans les biens de consommation durable (-14,8%), les biens d’équipement (-10,6%) et les biens intermédiaires (-6,8%).

    Les biens de consommation non durable sont également dans le rouge (-4%). Mais l’énergie en revanche repasse dans le vert avec une hausse de 7%, conséquence « principalement » de la bonne santé des secteurs « Production, transport et distribution d’énergie électrique ».

    Sur l’ensemble de 2011, la production industrielle espagnole a baissé de 1,8% par rapport à 2010, rappelle l’Ine.

    Ces mauvais chiffres surviennent alors que l’Espagne a renoué avec la récession au premier trimestre 2012, accumulant deux trimestres consécutifs dans le rouge. Après une faible croissance, de + 0,7%, en 2011, le gouvernement conservateur a prévu un recul de – 1,7% du PIB en 2012.

    Lundi, l’Espagne a annoncé un effort supplémentaire de dix milliards d’euros qui touchera les secteurs sensibles de l’éducation et de la santé, dans un pays frappé par un taux de chômage record qui devrait bondir cette année jusqu’à 24,3% de la population active, selon les prévisions du gouvernement.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/04/11/97002-20120411FILWWW00340-espagne-baisse-de-la-production.php

  7. J’ai entendu l’intervention de Delamarche concernant le calcul du taux de chômage qui dit « que c’est la population active moins ceux qui travaillent divisé par la populations active »,est ce que vous M.Chevalliez à l’aise avec les chiffres vous arrivez à décrypté ce qu’il a dit.Merci pour votre éclaircissement.

  8. Thierry Breton et Victoire de Margerie également annonçaient hier soir, (au Centorial rue du Quatre Septembre – date historique – à l’occasion des RDV de la croissance organisés par les Echos), que la crise était finie ! 🙂

    Xavier Fontanet (également présent) s’empressait de préciser que… la France ne représente plus que 4% du CA d’Essilor 🙁
    Quant à l’Europe, un peu moins de 25% (ah quand même !)… mais ça risque de baisser, précisait-il 🙁

    Bon bah oui, la crise, elle est finie… Suffit d’aller travailler là où ça monte… Loin des troupeaux de vaches marxistes…

  9. Mercredi 11 avril 2012 :

    Les défaillances de PME s’envolent au premier trimestre.

    La conjoncture se précise pour 2012 et elle n’est pas reluisante. Même sans récession au sein de l’Hexagone, les petites et moyennes entreprises (PME) de plus de 50 employés traversent cette période avec la plus grande des difficultés. Les défaillances d’entreprises enregistrées en France au premier trimestre sont en légère hausse par rapport à la même période de 2011, et restent pour la quatrième année consécutive au-dessus du seuil de 16.000, a indiqué la société Altares dans un communiqué, relayé par Les Echos de ce mercredi.

    Le nombre de défaillances s’élève à 16.206 jugements de redressement ou liquidation judiciaire directe, 3.500 de plus qu’avant la crise début 2008.

    « Les PME de 50 salariés et plus sont, comme au quatrième trimestre 2011, très exposées » (+27 % sur an, par rapport au 1er trimestre 2011), note la société de services aux entreprises. A noter toutefois que neuf PME défaillantes sur dix sont des micro-entreprises (moins de dix salariés). De quoi s’imaginer le nombre de PME toutes tailles confondues défaillantes en France.

    Pourquoi les PME perdent maintenant ?

    Le carnet de commandes est stable mais les trésoreries sont vides. Parmi les PME qui se retrouvent en difficultés, celles dont les problèmes avaient commencé bien avant, la sortie de crise étant souvent révélatrice des faiblesses structurelles, constate le responsable des études. Les mesures de plan de relance et autres aides durant la crise leur avaient permis de garder la tête hors de l’eau.

    En témoigne le fait qu’un tiers des PME défaillantes n’avaient plus publié leur bilan depuis 2010. Et près de la moitié d’entre elles ne disposaient plus de fonds propres (de cash) – pour notamment payer les fournisseurs –, constate ce même responsable. Et les problèmes d’accès au financement par les banques n’arrangent rien au rien à la situation.

    Parmi les victimes les plus médiatiques, Petroplus de Petit-Couronne, placé en redressement judiciaire, ou encore Caddie.

    Mais les réelles victimes restent les salariés. On compterait 65.200 salariés concernés par ces défaillances, soit une hausse de 16 % sur un an. Une bonne raison pour les candidats à l’élection présidentielle de se pencher sur le sort des PME.

    Les transports routiers de marchandises face à l’envolée des prix de l’essence connaissent 10% de défaillances en plus cette année.

    http://www.20minutes.fr/economie/914737-defaillances-pme-envolent-1er-trimestre

  10. Un travailleur honnête

    @ Joël
    La population active est réputée inclure les chercheurs d’emploi. Le chômage s’exprimant, si vous vous en souvenez maintenant, en pourcentage de la population active.

    @ BA au sujet de la dépêche du Figaro. La variation de la production est-elle déflatée ? J’ai 2 hypothèses concernant la hausse de l’activité dans le secteur de l’énergie électrique. La première est une possible hausse des tarifs de l’électricité, d’où ma question.
    La deuxième correspond au souvenir que j’ai de la froidure de février. Si ce froid a aussi concerné l’Espagne, les 7% de hausse auront trouvé leur explication. Ma 2e hypothèse nécessitant que les pourcentages publiés soient bien au format Période Année N / Période Année N-1, ainsi que cela semble être le cas, pour avoir une chance d’être vérifiée.
    Bref, sauf erreur(s) de ma part, la conclusion de l’article aurait dû que seul un hiver rigoureux a évité à la production espagnole d’afficher une chute dramatique.

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