€ décrochage / franc suisse

Encore de bonnes interventions d’honorables lecteurs que je remercie…

Effectivement, comme je l’avais remarqué mais pas encore écrit, l’ersatz de deutsche mark que représente le rendement du Bund a décroché logiquement par rapport à son homologue helvète depuis le début des grandes turbulences en €URSS qui ont commencé début juin 2011,


0 un an auparavant.

En effet, les investisseurs avisés qui voient juste et loin, c’est-à-dire les bons spéculateurs ont transféré leurs € en francs suisses et les ont placés en bons du Trésor helvète, le meilleur placement mondial en temps de tsunami en €URSS et pour le plus grand profit des petits Suisses.
Je présenterai ultérieurement des graphiques plus explicites.

11 réflexions sur “€ décrochage / franc suisse”

  1. On assiste réellement à un changement de comportement des taux allemands aujourd’hui. En effet une baisse de la bourse se traduisait jusqu’à présent par une baisse des taux à 10 ans comme c’est encore la cas pour la suisse, mais aujourd’hui malgrè une baisse de 0,8% du dax les taux allemands augmentent de près de 4% à 1,96%. A suivre

  2. spread 2 ans

    DJ 2-Yr Benchmark Govt Yields – Germany vs Other Nations

    Current ———— Spread in Basis Points ————
    Yield Today Prev Day Week Ago Month Ago Year Ago

    Germany 0.441 %
    Austria 1.829 % 138.7 139.5 100.4 54.2 14.6
    Belgium 3.917 % 347.6 344.3 289.4 181.4 25.9
    Finland 0.972 % 53.1 50.3 18.0 2.0 7.1
    France 1.706 % 126.5 123.1 95.9 35.6 16.0
    Greece 123.317 % 12,287.6 12,312.4 12,426.2 8,406.3 991.4
    Italy 6.686 % 624.5 620.8 571.7 375.2 122.2
    Netherlands 0.795 % 35.4 50.0 17.3 14.7 -8.4
    Portugal 15.112 % 1,467.1 1,463.8 1,814.7 1,610.2 325.3
    Spain 5.413 % 497.2 538.4 454.1 324.8 160.9
    U.K. 0.566 % 12.5 12.9 18.6 15.0 -25.0
    U.S. 0.286 % -15.5 -19.9 -16.9 -27.9 -54.0

    Source: ICAP

  3. Le nouveau président de la BCE, l’Italien Mario Draghi, a redit à Francfort sa fidélité à l’orthodoxie défendue par son prédécesseur, le Français Jean-Claude Trichet.

    Le rôle de la BCE est de défendre la stabilité de la monnaie, un point c’est tout, a-t-il martelé. « C’est la contribution majeure que nous pouvons apporter pour soutenir la croissance, la création d’emplois et la stabilité financière », a-t-il dit.

    Pourtant, de plus en plus de dirigeants européens estiment que seule l’institution monétaire est à même de contenir la crise, en mettant beaucoup d’argent sur la table pour acheter la dette des pays en difficulté.

    La France est ainsi revenue à la charge sur ce thème, le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero, dont le pays est de plus en plus dans le viseur des marchés, a fait de même. Sans parler des investisseurs, qui placent dorénavant tous leurs espoirs sur cette option.

    « Comme sauveur de l’Italie, mais aussi des autres pays précaires, il n’y a que la BCE », commentait l’analyste allemand Robert Halver, de Baader Bank, « c’est la seule à pouvoir lutter contre l’explosion nucléaire de la zone euro ».

    A Rome pourtant, le nouveau chef de gouvernement Mario Monti a affirmé ne « pas voir de raison de modifier » le mandat de la BCE. Il a annoncé un mini-sommet avec le président français Nicolas Sarkozy et Mme Merkel jeudi prochain à Strasbourg.

    Mais l’obstacle principal, c’est l’Allemagne, qui refuse au nom de l’indépendance de la BCE et de son rôle de garant de la stabilité des prix de la laisser s’embarquer dans cette voie.

    http://www.romandie.com/news/n/Zone_euroLa_crise_s_etend_Berlin_s_obstine_a_refuser_un_role_accru_pour_la_BCE181120111811.asp

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