BNPas de panique, on n’a pas encore coulé !

Baudouin Prot, le patron de BNP affirmait dans le communiqué du 7 septembre que le cours à 33 € était fortement sous-évalué par rapport à l’actif net par action qui était de 56,7 €

Document 1 :

… selon le bilan au 30 juin dernier,

Document 2 :

Ce matin, mardi 13 septembre, le cours est tombé à 23 € !

Question : à combien le cours de BNP peut-il-tomber ?

Réponse : zéro, c’est-à-dire à l’actif net réel qui est l’actif tel qu’il a été publié moins les cadavres qui seront sortis des placards (les actifs qui n’ont pas été comptabilisés à leur juste valeur du marché comme l’a écrit l’IASB).

Comme BNP est une big bank too big to fail, ce seront les généreux constribuables franchouillards qui renfloueront leur Gos banque.
Comme ils adorent payer des impôts et des taxes, ça tombe bien !

5 réflexions sur “BNPas de panique, on n’a pas encore coulé !”

  1. Mercredi 14 septembre 2011 :

    L’agence d’évaluation financière Moody’s a abaissé d’un cran la note des banques Société Générale et Crédit Agricole mais n’a pas touché à celle de BNP Paribas, selon un communiqué publié mercredi, confirmant une rumeur qui circulait depuis dimanche.

    Dans le cas de Crédit Agricole SA, dont la note passe de « Aa1 » à « Aa2 », la décision est liée à l’exposition à la Grèce, tandis que dans celui de Société Générale, dont la note est rétrogradée de « Aa2 » à « Aa3 », la révision tient à la réévaluation de l’aide que pourraient fournir les pouvoirs publics en cas de crise grave.

    En revanche, elle a maintenu la note de BNP Paribas, qui est toutefois toujours placée « sous surveillance négative », ce qui signifie qu’elle n’est pas à l’abri d’une dégradation.

    L’agence avait annoncé mi-juin qu’elle pourrait abaisser la note de ces trois banques du fait de leur exposition à la Grèce.

    Dans le cas du Crédit Agricole, Moody’s juge que si le groupe affiche des ressources en fonds propres « considérables » pour absorber des pertes potentielles liées à la Grèce, son exposition elle-même « est trop importante pour correspondre aux notes actuelles » de la banque.

  2. Mercredi 14 septembre 2011 :

    « Les banques françaises ne sont pas en danger » (Jean Leonetti, ministre des Affaires européennes).

    Le ministre français des Affaires européennes Jean Leonetti a affirmé mercredi que les banques françaises « ne sont pas en danger », après l’annonce de la baisse d’un cran par l’agence Moody’s des notes de la Société Générale et du Crédit Agricole.

    « Les banques françaises ne sont pas en danger. Elles ont suffisamment de réserves pour faire face éventuellement à la dette grecque », a déclaré le ministre sur la chaîne de télévision France 2, jugeant la spéculation responsable de la « fébrilité » actuelle et rappelant que lors des tests de résistance, « aucune banque française n’a été négative et en même temps très peu de banques européennes ».

    « Il n’y aura ni faillite de la Grèce, ni sortie de la Grèce de l’euro », a encore dit M. Leonetti, soulignant qu’en cas de sortie de l’euro, « les Grecs perdraient 30% de leur pouvoir d’achat, la zone euro se trouverait dans un jeu de dominos qui ferait que demain les spéculateurs attaqueraient l’Espagne puis l’Italie pourquoi pas le Portugal ».

    Le ministre français s’est refusé à envisager de nouvelles mesures en France pour tenter de circonscrire la crise.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?num=e8eb714de3eed90d1425a3592eaba323

    C’est qui, Jean Leonetti ?

    Jean Leonetti, c’est notre nouvelle Christine Lagarde !

    Tout va très bien, monsieur le marquis !

  3. Une question à M.Chevallier

    Il semble que l’on s’oriente vers un défaut de l’ordre de 50% sur la dette grecque, soit une perte de 250 milliards. Or, il semble que les banques aient une exposition finalement assez limitée à cette dette (cf info de BNP P de ce jour par exemple). Je m’interroge donc sur le ou les détenteurs actuels de cette dette et je ne vois que la BCE. Qui d’autre aurait été assez fou au cours des 12 derniers mois pour se charger d’obligations grecques ?

    Le hair cut annoncé ne risque t-il pas d’entraîner un besoin de recapitalisation massif de la BCE ?

  4. et quid des vendeurs de CDS contre une défaillance greque (portugaise, italienne, espagnole ou française) ? ce sont pourtant eux qui sont réellement en première ligne, puisque les banques et autres les détenteurs d’emprunts de pays faillis feront jouer la garantie qu’ils leur ont acheté.

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